Je me glisse de nuit dans mon affût flottant, au cœur du marais, et j’attends que le soleil se lève. Je commence déjà à distinguer les silhouettes de certains habitants.
Je m’immerge alors dans ce monde aquatique et laisse dériver l’affût. J’approche mètre après mètre canards, grèbes ou hérons.
Quelle chance que les occupants du marais me laissent m’avancer tout près d’eux !
Les marais ont ce pouvoir inouï de me faire oublier les heures passées dans mon affût, les moustiques par dizaines qui viennent grappiller quelques gouttes de sang ou encore les quelques sangsues qui essayent de s’agripper à ma combinaison étanche.
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